Blasons du pays de Questembert
Blasons du pays de Questembert – Pays d’ A-Bas
Combien de communes arborent l’hermine? Pourquoi une coquille Saint-Jacques dans les armoiries de certaines communes?
On peut les voir sur la place du village, sur le maillot d’une équipe de foot ou imprimées sur une lettre officielle: les armoiries font partie de notre quotidien. Mais que disent-ils de nous?
Vocabulaire du blason
A la fin du XIIe siècle, dans les textes littéraires, on retrouve des expressions héraldiques classiques dont l’utilisation des prépositions a et de pour nommer les couleurs du royaume, suivies de la nature et de la couleur des figures. Le vocabulaire n’a pas été spécialisé et les termes sont empruntés à d’autres domaines techniques, notamment l’habillement et les tissus. Au début du XIIIe siècle, la multiplication des blasons et la variété des figures accroissent le vocabulaire héraldique, forçant le blason à construire une véritable phrase héraldique. Au XVe siècle, les pionniers avaient une fâcheuse tendance à substituer des termes complexes à des mots simples, ce qui surchargeait le vocabulaire héraldique au lieu de l’enrichir. Il faut attendre le XVIIe siècle pour connaître le renouveau. La syntaxe des armoiries s’est affinée, devenant plus précise et rigoureuse, prenant son visage définitif.
Il existe également un glossaire simplifié afin de s’y retrouvé plus facilement, vous pouvez le télécharger ici http://sfhs-rfhs.fr/wp-content/PDF/deBoos/glossaire_web_o.pdf
Berric
D’hermine à trois fasces d’azur ; au franc canton d’or à l’arbre arraché de sinople.
« Bepred pelloc’h » (toujours plus loin).
Caden
D’or à croix de gueules cantonnée de 4 molettes d’éperon de sable.
La Vraie Croix
De sinople à la chapelle du lieu d’argent posée sur une terrasse d’hermine, à la bordure d’or chargée de quatorze quintefeuilles de gueules posées en orle, au franc-canton brochant de gueules chargé d’un reliquaire d’or paré du champ.
Larré
D’azur à six annelets d’or, vairé d’or et d’azur et de gueules à trois coquilles d’argent.
Lauzach
D’azur au chevron d’or chargé d’un autre de gueules et accompagné en pointe d’une coquille du même, au chef d’hermine.
Le Cours
Chapé ployé d’azur et d’argent, l’azur chargé à dextre et à senestre de trois macles d’argent, deux et un, l’argent chargé d’une croix pattée alésée de gueules ; au chef de gueules chargé d’une hermine passante au naturel, colletée d’argent et à l’écharpe d’hermine.
Limerzel
Malansac
Molac
De gueules, à sept mâcles d’argent posées, trois, trois et un.
Pluherlin
au premier d’argent à la croix d’azur, au deuxième de gueules à un maillet en barre accompagné à senestre en pointe d’un burin en pal, le tout d’or, au troisième de gueules à un menhir d’or, au quatrième d’argent à un moulin du même à la roue à aubes de sable soutenu d’une jumelle ondée d’azur.
D’or à un châtaignier arraché de sinople.
Rochefort-en-Terre
Vairé d’or et d’azur.
Saint-Gravé
D’azur au chevron d’or accompagné de trois losanges du même.
Symbole de l’Hermine
Même si l’hermine reste un symbole fort pour la Bretagne, il n’est pas exclusif à la Bretagne, chez nous on n’en trouve que sur 4 communes.
Pourquoi une coquille Saint-jacques?
La coquille utilisée en héraldique est stylisée de dos. Anciennement, les héraldistes distinguaient la coquille de Saint-Jacques, de grande taille, et celle de Saint-Michel, de taille plus petite. Si la coquille est représentée avec sa face interne, en langage héraldique elle change de nom et devient un vannet.
Au plaisir de vous retrouver prochainement pour une nouvelle lecture
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